Sur la « planète bleue », le ratio eau douce - eau salée (3 % - 97 %) interpelle tout un chacun. Source de vie, élément déterminant de presque toutes les activités économiques (agriculture, tourisme…), l’eau est aussi le vecteur essentiel du transport de l'énergie et des produits manufacturés par le biais des gigantesques navires qui sillonnent l’océan mondial. Les tensions sur l’eau douce se multiplient, les situations de « stress hydrique » également, souvent en raison de « conflits d’usage » (littoral d’Almeria). Sans faire abstraction des autres facteurs, le conflit israélo-arabe est aujourd'hui intimement lié à la question du contrôle de l’eau. De même, les rapports entre la Turquie et les Etats voisins se comprennent dans le contexte des aménagements du Tigre et l’Euphrate et, pour Ankara, par l'incompatibilité des objectifs des politiques intérieure et extérieure. La raréfaction des ressources sur la terre ferme incite également les Etats à explorer sans vergogne la « planète océane » et son potentiel halieutique. Ils se livrent à une lutte sévère, au mépris de l’environnement (« soupe de plastique » ou « 6ème continent ») et en remettant régulièrement en question les principes du droit maritime international.
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